Temple du Vésinet (Église Protestante Unie)

Le temple protestant sis 1, route du Grand-Pont a été construit en 1880, grâce aux dons recueillis par les protestants des communes de Chatou, Croissy, Le Pecq et Le Vésinet complétés par un concert donné à Paris par Camille Saint-Saëns, un familier du Vésinet. Il est l’œuvre de l’architecte Eugène Rouyer et du sculpteur M. Boudin. Il a été plusieurs fois agrandi.

L’inauguration eut lieu en juin 1880 sous la présidence du pasteur Dhombres et du pasteur de Saint Germain en Laye, M. Peyrat.

Des acquisitions de terrain et diverses constructions annexes ont aussi jalonné l’histoire de la communauté protestante.

1912 : Achat de l’orgue (Cavaillé-Coll).

1924 :  Acquisition du presbytère et premier agrandissement par allongement du bâtiment prolongé par une vaste sacristie (M. Letrône, architecte).

1930 : Construction du foyer paroissial et consolidation du clocher.

1967 : Déplacement du fond, annexion de l’ancienne sacristie et adjonction de deux ailes. Ces travaux ont entrainé le démontage de l’orgue et son installation provisoire dans la salle annexe. Le volume de l’édifice ayant plus que doublé, il devint indispensable de lui donner une envergure nouvelle, le 29 avril 1980, à l’occasion du centenaire du Temple eut lieu l’inauguration de l’instrument qui, agrandi, restauré et reharmonisé, reprit sa place à la tribune.

Cet édifice sobre, de style gothique, gros œuvre en pierre de taille calcaire et solins en meulière, est caractérisé, à l’extérieur, par la bible sculptée sur le châssis de tympan de la porte d’entrée.

L’intérieur est sobre et dépouillé comme la plupart des temples. Assez rare cependant dans un lieu de culte protestant, est la présence de vitraux “figurés”. Ils datent de 1912, lors des premiers travaux d’agrandissement. Ils représentent des personnages bibliques : Moïse, Elie le Christ, Pierre, Paul et les quatre évangélistes Luc, Mathieu, Marc et Jean. Ils ont été restaurés en 1995.

Quatre vitraux modernes ont été ajoutés en 2002. Ils ont été créés par les élèves de l’école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ENSAAMA).

Enfin, un panneau de bois sculpté et gravé signale, à l’entrée du bâtiment, les soldats morts pour la France en 1914-1918, appartenant à la paroisse protestante.  (source : Société d’Histoire du Vésinet).

 


L’Hôpital du Vésinet

Inauguration en 1859

Le réfectoire en 1900

L’asile du Vésinet, situé vers l’extrémité sud-ouest du bois du Vésinet, à 1 kilomètre du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, a été institué, en exécution des décrets du 5 mars 1855 et du 11 août 1859, pour recevoir les ouvrières convalescentes.
L’asile « impérial » du Vésinet avait été primitivement destiné aux ouvriers blessés dans le cours de leurs travaux ; mais en présence des heureux résultats obtenus dans l’asile de Vincennes, réservé aux hommes, on reconnut bientôt la nécessité et la justice d’accorder de semblables avantages aux convalescentes sortant des hôpitaux ; tel fut l’objet du décret du 28 août 1858, qui affecta l’asile du Vésinet à sa destination actuelle [1876].
Inauguré le 29 septembre 1859, l’asile du Vésinet se compose d’un vaste bâtiment central, reliant deux ailes, en retour d’équerre, qui embrassent la cour d’honneur et dont les différentes parties sont mises en communication par des galeries couvertes.

Il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1997.